Le Figaro a dévoilé ce matin un projet qui prévoit la végétalisation du monument pour l’année prochaine. La Société d’Exploitation de la Tour Eiffel (SETE) dément formellement.
600 000 plantes pendant quatre ans et ce, dès juin 2012. Le projet fou a été imaginé par le cabinet d’ingénieurs Ginger. Une idée qui prévoit de faire de la Tour Eiffel le plus grand arbre du monde. Un véritable « poumon vert » au bilan carbone négatif, qui permettrait, en plein centre de Paris, d’absorber les rejets de CO2. Le cabinet d’ingénieur connaît bien le bâtiment puisqu’il a remporté l’appel d’offre pour la rénovation du premier étage.
La Mairie de Paris « n’est pas au courant »
La SETE, exploitant de la tour Eiffel, dénonce quant à elle, un projet qui n’a « aucune réalité ». Elle indique avoir découvert ce matin l’article du Figaro et qu »aucun projet de cette nature n’est en préparation » et que « ni elle, ni la Mairie de Paris ne sont associées sous quelque forme que ce soit à un tel projet ». Jean-Bernard Bros, Adjoint au Maire de Paris chargé du tourisme a posté ce matin sur Twitter « Ni la Tour Eiffel ni la mairie de Paris ne sont associées sous quelque forme que ce soit à un projet de végétalisation du monument »
Du côté des salariés, également, on en a jamais entendu parler. « J’ai failli m’étrangler avec mon café » confie l’un d’entre eux.
Contacté par Metro, le cabinet Ginger maintient sa version. « Le projet était confidentiel, mais le calendrier indiqué par le Figaro est exact ». A savoir le développement des végétaux en pépinières jusqu’en juin 2012, la pose sur le site de juin 2012 à janvier 2013, la phase de croissance des végétaux sur la tour de février 2013 à janvier 2014, et la pleine expansion 2014 et 2015. Les plantes devraient être retirées de février à juillet 2016.
72 millions d’euros mais rien à débourser pour les Parisiens
Le Figaro va même plus loin en évoquant un budget de 72 millions d’euros. « Mais les Parisiens n’auront rien à débourser. C’est une opération d’ordre privé » précise le cabinet, qui indique également avoir eu des contacts réguliers avec des élus, qui sont au courant du projet et des avancées techniques. Pour le moment, les phases de test sont en finalisation.
Alors, scoop ou gros coup de pub ? Le directeur général de Ginger, Jean-Luc Schnoebelen, devrait s’exprimer officiellement vendredi.
No Comments