Nous publions aujourd’hui un livre blanc consacré aux métiers de la décoration et aux réseaux sociaux
Nous venons de fêter les 10 ans de DKOmag.com, le magazine en ligne de l’actualité de la décoration. Lorsque j’écris un article pour le magazine, je suis toujours surprise d’avoir parfois, du mal à trouver sur inter net, des informations sur les marques concernées ou des photos intéressantes. Si les clients de ces marques font de même, ils doivent être déçus. Sans contenu à valeur ajoutée ou interaction avec un public, avoir un profil ou une page sur tous les réseaux sociaux n’a aucun intérêt. Il faut mettre en place une stratégie et raconter une histoire.
Il m’arrive encore de constater l’absence de salle de presse sur les sites des marques avec dossier de presse, communiqués de presse, photographies officielles, contact presse et parutions presse.
Les grandes marques de décoration qui se sont attachées les services d’une agence de presse voire même mais plus rarement, celle d’un com munity manager, vont être dans cette démarche. Mais, entendons-nous sur ce qu’est un community manager.
Ce n’est pas un jeune stagiaire qui parce qu’il est jeune et a un smartphone, connait la mécanique des médias sociaux. Son rôle est primordial et loin d’être aussi simpliste. Il doit savoir formuler des idées, connaître le marketing, les valeurs de la marque, adopter le bon ton et savoir utiliser les outils. Il ne va donc pas simple- ment publier des statuts. Je vois des photos postées sur une page facebook sans commentaire sans accroche sans mots clés associés. Le community manager doit savoir créer du lien et de l’engagement avec une communauté cible, clients et prospects de la marque. L’erreur des marques est donc de croire que parce que les réseaux sociaux sont utilisés par tous et parce qu’ils sont gratuits, ils ne demandent aucune compétence spécifique et ils hésitent à y consacrer du temps et un budget. Sans budget et personne dédiée, il n’y aura aucun résultat. C’est ce qui se passe en décoration. Dans d’autres domaines comme la beauté, les marques ont tout de suite vu le potentiel de ces médias. Ils ont sélectionné les médias sur lesquels ils voulaient être visibles et repéré les influenceurs pour être au plus près de leur communauté. Ils ont notamment, développé des relations privilégiées avec les blogueuses. Ils les invitent à des soirées privées pour le lancement de nouveaux produits ou leur envoient des échantillons pour avis. Certaines vidéos postées par ces blogueuses sont vues des milliers de fois et touchent immédiatement les communautés visées par la marque. Le salon professionnel Maison&Objet a eu cette démarche cette année, en demandant à des blogueuses sélectionnées pour la qualité de leurs posts, leurs nombres de fans sur Facebook ou de followers sur Twit- ter de participer au dernier jury des Découvertes du salon. L’idée est de mettre en avant le salon et ses exposants et leurs produits à travers les billets diffusés vers les lecteurs des blogs. Les responsables du salon s’en- gagent plus fortement sur les médias sociaux pour créer un lien tout au long de l’année avec les visiteurs et exposants et pas seulement deux fois par an. Gageons que cela va donner le signal aux marques de décoration qu’il est temps de s’engager dans l’ère 2.0.
Télécharger gratuitement ce livre blanc : www.reseaux-sociaux-decoration.com
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