Vie de marque

Fiona Beenkens : Neuroarchitecture et bien-être

8 décembre 2025

Dans cette interview pour Vie de marque, Fiona Beenkens, autrice du premier livre sur le Neuroarchitecture, explique comment notre cerveau et nos sens réagissent aux espaces que nous habitons. Elle dévoile les trois piliers essentiels pour créer des environnements qui favorisent la sérénité et la santé. Au-delà du Feng Shui, Fiona Beenkens nous invite à comprendre en conscience nos choix d’aménagement pour réellement ressentir les bienfaits au quotidien.

Vous avez écrit un livre intitulé La Neuroarchitecture. Comment optimiser votre santé et votre bien-être grâce à l’aménagement de votre espace, édité aux éditions First. Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ce livre ?

 
Fiona Beenkens :  En formant à la neuroarchitecture depuis un moment, j’ai constaté qu’il n’existait quasiment rien sur ce sujet. Beaucoup de personnes me demandaient des références, mais il y a beaucoup de livres sur le Feng Shui et peu sur la neuroarchitecture. Un matin, j’ai décidé de l’écrire moi-même.
 

Qu’est-ce que la neuroarchitecture exactement ? D’où vient cette discipline et comment l’avez-vous découverte ?

Fiona Beenkens :   La neuroarchitecture n’est pas une discipline établie comme telle, on n’est pas neuroarchitecte. C’est l’alliance des neurosciences et de l’architecture. Elle a commencé aux États-Unis et reste encore peu connue. Elle part de la constatation que notre corps et nos cinq sens réagissent à l’espace. Des architectes et neuroscientifiques collaborent pour comprendre nos comportements dans l’espace.

Dans votre livre, vous présentez les trois piliers de la neuroarchitecture. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Fiona Beenkens :   : Oui, ces trois piliers définissent une architecture où le cerveau se sent bien :
1.L’aménagement de l’espace — par exemple, positionner les canapés, bureaux, lits pour que le cerveau se sente en sécurité.
2.L’utilisation consciente des couleurs — car notre rapport aux couleurs dépend de notre culture, langue et enfance.
3.Mettre l’ego de côté — c’est accepter que le beau ou paraître est moins important que ce qui est bon pour nous.
 

Vous évoquez aussi la lumière naturelle et les fenêtres, et la surprise de leurs effets parfois contre-productifs. Pouvez-vous expliquer ?

Fiona Beenkens :  
Bien sûr. La lumière naturelle est essentielle, mais il y a un phénomène souvent discuté en Feng Shui : la circulation d’énergie, comme un courant d’air invisible mais présent. Par exemple, on évite souvent de mettre un lit d’enfant près d’une fenêtre à cause du froid lié au courant d’air. Ce flux peut fatiguer cerveau et corps s’il est permanent. L’idée n’est pas de réduire les fenêtres mais de repenser leur placement et l’aménagement autour, comme positionner un canapé dos au mur au lieu de face à la fenêtre.
 

Question : Quelle différence faites-vous entre la neuroarchitecture et le Feng Shui ?

Fiona Beenkens :   :
Ce ne sont pas des disciplines contradictoires mais complémentaires. Le Feng Shui ne va pas toujours assez loin dans l’explication des mécanismes. Beaucoup de mes clients viennent après une expertise Feng Shui sans comprendre pourquoi tel choix leur a été conseillé. Or comprendre consciemment ses choix est essentiel pour que l’aménagement fonctionne vraiment. En formant à la neuroarchitecture depuis un moment, j’ai constaté qu’il n’existait quasiment rien sur ce sujet. Beaucoup de personnes me demandaient des références, mais il y a beaucoup de livres sur le Feng Shui et peu sur la neuroarchitecture. Un matin, j’ai décidé de l’écrire moi-même.
 

You Might Also Like

No Comments

Leave a Reply