Diplômé de l’école d’architecture de Paris/Belleville en 1999, Joseph Dirand crée son agence la même année. Très jeune, il sait lors d’un exposé sur le Corbusier qu’il sera architecte. Son père, photographe d’architecture lui transmet le goût du voyage et développe ses aptitudes à regarder et créer. Cet héritage est un élément fondamental dans ses capacités à jouer sur l’interaction entre la photographie, le cinéma et l’architecture.
Joseph Dirand développe un vocabulaire inventif. Pour raconter une histoire, il jongle sur l’abstraction des éléments fonctionnels et souligne les sensations que lui procure un lieu. Il tient compte de l’identité des espaces où il intervient et la qualité de la lumière. Il provoque une confrontation des genres, crée des tensions, des jeux d’illusions, des surprises. De ce rythme qui peut être violent, voir brutal, naît l’harmonie.
Pour répondre à des projets ambitieux, ses réalisations font la part belle aux artisans dont la compétence et l’extrême qualification est reconnue à travers le monde. Il entrevoit l’artisanat, en plus de ses aptitudes, comme un véritable laboratoire d’idées.
Aujourd’hui, l’agence, regroupe des personnes qui interviennent dans le monde entier et forment une équipe soudée en dialogue constant avec Joseph Dirand. Chacun pratique son activité d’architecte avec une ferveur commune, une minutie, un sens du détail et de l’écoute.
Pluridisciplinaire, l’agence associe dans une même réalisation la construction, l’architecture et l’architecture intérieur.
Cette globalité fait partie de la démarche de Joseph Dirand, qui conçoit l’architecture comme une pensée cohérente et synthétique. Il poursuit les mêmes objectifs sur des projets variés : Hôtels, restaurants, scénographie, boutiques, résidences et s’ouvre ainsi sur des rencontres éclectiques et internationales.
Joseph Dirand reconnaît sa rigueur mathématique, son perfectionnisme des lignes et revendique son « absence de style » Parisien, Il est avant tout un architecte ancré dans son
époque qui utilise en toute liberté les sources du passé.
« Ce que l’on retient d’un lieu, c’est une sensation »
Découvrez le travail de Joseph Dirand dans cette vidéo
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