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Le jardinier urbain

1 juillet 2006

L’engouement des Français pour le jardinage se confirme. Neuf Français sur dix possèdent des plantes [ref. lettre hebdomadire du Salon végétal]. Aujourd’hui, ils ont une vision consumériste du jardin.

 Selon les chiffres de Promojardin, 90% des foyers français disposent d’un espace jardin : 61% ont un jardin, 41% ont une terrasse, 31% un balcon et 47% un rebord de fenêtre fleurissable.

Le jardin n’est plus réservé à quelques spécialistes.

L’amateur de jardin a de plus en plus une attitude consumériste, en particulier les citadins qui ne disposent que de balcons. On achète des plantes qui tiennent quelques mois, puis qu’on jette pour d’autres en fonction de la mode. On n’apprend plus les rudiments du jardinage avec un grand-père ou un oncle. Les savoir-faire se perdent. Ce sont les livres de jardinage qui jouent ce rôle de transmission. A côté des encyclopédies de jardin qui sont des best-seller, les éditeurs s’attachent à publier des livres sur des sujets très spécifiques capables de séduire un plus large public (Le livre sur le buis, la collection « les carrés verts » ou la collection « jardins défis ») ou pour les néophytes (Jardin facile ou Petits jardins urbains).

La vogue de la décoration (intérieur/extérieur) continue à profiter au jardin comme celle des loisirs créatifs. Le jardin est un nouveau lieu de convivialité de la maison et synonyme d’art de vivre.

Il y a un véritable engouement pour le jardin au naturel. Le retour au vert et la prise de conscience environnementale en sont à l’origine. S’occuper de la planète, c’est aussi soigner son propre jardin avec une dimension écologique importante. De plus en plus de personnes souhaitent cultiver leur potager.

Le public des jardineries s’est diversifié. Il est plus néophyte, plus souvent citadin, féminin et très imprévisible.

L’offre et la demande ne sont pas toujours en adéquation. Les professionnels du secteur doivent revoir leur positionnement afin de contenter aussi bien les propriétaires de grands jardins que les urbains. Vu le niveau de dépenses des nouveaux jardiniers, l’enjeu est de taille.

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